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 article sur le cancer du col de lutérus !!

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AuteurMessage
fyt
Invité
Anonymous



article sur le cancer du col de lutérus !! Empty
MessageSujet: article sur le cancer du col de lutérus !!   article sur le cancer du col de lutérus !! EmptyMer 21 Déc - 14:49

Actuellement, environ 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués chaque année en France. Ce chiffre a diminué ces dernières années, mais pourrait encore considérablement se réduire, si le dépistage du cancer du col par frottis cervico-vaginal était régulièrement pratiqué pour toutes les femmes ayant une vie sexuelle active. En effet, la meilleure des préventions du cancer du col de lutérus est de se faire suivre régulièrement dès l'âge de 20 ans, avec un examen gynécologique annuel et un frottis cervico-vaginal tous les 2 ou 3 ans.


Le cancer du col de l’utérus est une localisation cancéreuse fréquente chez la femme. Chaque année, il touche environ 500 000 femmes à travers le monde.

Rare avant l’âge de 30 ans
, son incidence maximale se situe entre 50 et 70 ans. On constate heureusement que, grâce au dépistage par le frottis, ce cancer est en nette diminution dans les pays développés et que la mortalité qui lui est attaché a baissé de plus de 60% au cours des 30 dernières années.



Qu’est-ce que le cancer du col
de l’utérus ?

C’est une tumeur maligne
qui se développe à partir des cellules du col de l’utérus, situé dans le vagin et donc accessible à l’examen gynécologique.

Dans la majorité des cas, les lésions sont décelées alors qu’il n’existe aucun symptôme, grâce aux frottis systématiques. Ces lésions muettes sont appelées dysplasies ou encore lésions pré-cancéreuses et correspondent à un tissu qui se renouvelle très rapidement (alors qu’un état cancéreux signifie un renouvellement cellulaire incontrôlé et incessant).

Il est beaucoup plus rare que le diagnostic soit fait sur des signes, comme des saignements en dehors des règles (métrorragies).




Ses facteurs de risque sont identifiés

On a découvert ces dernières années que le cancer du col est, dans la majorité des cas, lié à une infection par un virus sexuellement transmissible, le papillomavirus humain.

Des tests de détection ont été développés, mais leur coût nécessite encore d’être diminué pour qu’ils puissent un jour remplacer les frottis. Ce virus peut être à l’origine des dysplasies du col utérin qui, si elles sont bien suivies et bien traitées, guérissent dans tous les cas.

D’autres facteurs peuvent également favoriser la survenue d’un cancer du col utérin, comme le tabagisme, la précocité des rapports sexuels ou le changement fréquent de partenaires.




Sa prévention est donc possible


Toute femme devrait avoir, tous les ans, un examen gynécologique complet (examen du vagin et de l’utérus au spéculum, toucher vaginal et examen des seins).

Il est recommandé de pratiquer un frottis cervico-vaginal au moins tous les 3 ans (après 2 premiers frottis normaux réalisés à un an d'intervalle) à partir de 20 ans et jusqu'à 70 ans et plus, tant qu’une vie sexuelle persiste.

Il s’agit d’un examen simple et indolore qui consiste à recueillir des cellules superficielles du col utérin à l’aide d’une petite palette en bois. Ces cellules sont déposées sur une lame de verre et analysées au microscope. On peut alors détecter des cellules anormales (inflammatoires, dystrophiques ou cancéreuses).

Le frottis cervical est donc un examen essentiel car il permet de dépister des lésions à leur stade initial, où le traitement est très efficace. Les spécialistes considèrent aujourd’hui que 90% des décès liés au cancer du col utérin pourrait être évités grâce à un dépistage régulier.

C’est pourquoi il est souhaitable que ce dépistage par le frottis devienne systématique pour l’ensemble des femmes concernées, et soit pris en charge par l’assurance-maladie.

En cas de frottis anormal, il faut toujours confirmer le résultat. On pratique alors un examen du col à la loupe (ou colposcopie), qui permet également de faire un prélèvement (ou biopsie) d’un petit fragment du col à l’aide d’une pince.

La biopsie est guidée par le fait que les zones anormales ne sont pas colorées par un produit iodé. Seul cet examen permet d’établir un diagnostic sûr, en distinguant un état précancéreux d’une lésion cancéreuse.
Si la biopsie est négative, alors que le frottis a révélé la présence de lésions, il faut alors avoir recours à une intervention appelée conisation, qui vise à prélever un fragment plus large du col afin de trouver l’origine des cellules anormales. Il est en effet indispensable de ne pas passer à côté d’éventuelles lésions cancéreuses, qui nécessitent alors un traitement approprié.

Le risque de cancer du col pourrait purement et simplement disparaître avec la mise au point d’un vaccin anti-papillomavirus. Des essais cliniques ont déjà été réalisés et ont montré une bonne réponse immunitaire chez les femmes vaccinées.

Plusieurs années seront cependant encore nécessaires pour confirmer l’efficacité du vaccin. En attendant, le dépistage par frottis reste irremplaçable. Par ailleurs, le papillomavirus humain étant transmissible par voie sexuelle, il est important de rappeler que l’utilisation du préservatif est essentielle.




Quels sont les traitements du cancer du col ?

Au stade de dysplasie, le traitement dépend du stade de celle-ci, allant de la simple prescription d’ovules en cas de dysplasie légère à l’intervention chirurgicale si la dysplasie est sévère.

Dans ce dernier cas, la technique la plus sûre consiste en une conisation : elle consiste à retirer la partie suspecte du col utérin, (taillée en forme de cône, d’où le nom de conisation). Elle permet l’analyse complète des tissus du col.

Dans tous les cas, une surveillance régulière est indispensable dans les années qui suivent, pour vérifier que le traitement a été correctement effectué ou pour dépister une éventuelle récidive.
En cas de cancer confirmé, les traitements reposent sur la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, dont l’association est guidée par le bilan d’extension du cancer.




La vie après un cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l'utérus est certes une maladie grave qui touche à l'intimité de la femme. Il est cependant possible, et bien sûr souhaitable, de retrouver après le traitement une vie sexuelle normale. Il faudra néanmoins attendre la cicatrisation après une intervention chirurgicale ou une radiothérapie.

Parfois, il arrive que le raccourcissement du vagin et le durcissement liés aux rayons entraînent pendant quelques semaines ou quelques mois, une gêne, voire une douleur à la reprise des rapports. Dans ce cas, la prescription de lubrifiants ou d'un traitement hormonal aident à retrouver des relations sexuelles harmonieuses.

Quant à la possibilité d'avoir un enfant, elle est préservée dans la majorité des cas. Rarement, et seulement si une hystérectomie (ablation de l'utérus) ou une radiothérapie sont nécessaires, il n'est alors plus possible d'être enceinte.

Enfin, le traitement hormonal substitutif de la ménopause n'est pas contre indiqué après un cancer du col. Il est même fortement recommandé chez une femme jeune qui a subi un traitement touchant les ovaires, comme une chirurgie étendue ou une radiothérapie.
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