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 tabac drogue alcool

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natty
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MessageSujet: tabac drogue alcool   tabac drogue alcool EmptySam 21 Oct - 16:31

[size=18][color=red]Comme la plupart des parents, vous êtes préoccupés par le problème de la drogue. Dès le plus jeune âge de votre enfant, vous vous posez des questions pour son avenir. «Que puis-je faire pour éviter cela ? Comment l'armer contre ce fléau ? Dois-je lui en parler déjà maintenant ?»

Lorsque votre enfant est plus grand, vos soucis deviennent encore plus présents, vos questions plus brûlantes : «Mon enfant fume-t-il du cannabis ? Ses copains sont-ils en train de l'influencer ? A-t-il envie d'essayer «pour voir» ? Comment lui en parler ? Et si j'apprends qu'il en a pris, comment réagir ?»

Vous vous posez ce genre de questions ? Vous cherchez à adopter une attitude préventive avec vos enfants ? A travers des exemples concrets, ce petit guide vous donnera quelques pistes pour vous aider.

Comme vous, nous sommes convaincus que la prévention des toxicomanies commence dans la famille, dans la relation entre les adultes et les enfants, à travers le renforcement de l'estime de soi. Les résultats d'études récentes le démontrent clairement : plus la prévention commence tôt, plus elle est efficace.

Clin d'oeil aux grands-parents
Vous avez tissé avec vos petits-enfants une relation faite de complicité et de connivence. Sans avoir à vivre le stress du quotidien, vous vous sentez proches d'eux, d'une manière différente que leurs parents. Votre écoute, votre disponibilité, votre chaleur sont précieuses pour la prévention des toxicomanies.
Nul doute que vous trouverez dans cette brochure des pistes qui vous aideront.

Etre parents : pas facile

Trouver le bon équilibre pour votre enfant entre chaleur, règles de vie et autonomie, n'est pas toujours chose facile. Un jour vous «serrez la vis», le lendemain vous autorisez un écart. Vous êtes à l'écoute des besoins de votre enfant, mais vous sentez toutefois qu'il faut mettre des limites strictes, lui donner des repères tout en lui laissant un espace d'autonomie. Cet équilibre, vous allez le construire au fil des années, en fonction de l'âge de votre enfant, de ses compétences, de sa maturité. Faites-vous confiance, faites-lui confiance, vous trouverez ensemble le juste milieu.

Etre parents sans être tout-puissants

N'oubliez pas que votre rôle est certes primordial, mais que votre enfant va vivre d'autres influences : l'école, les copains et les copines, la société, les frères et soeurs, sans négliger son propre caractère, son droit à être un individu à part entière. Vous ne portez pas seul la responsabilité du développement de votre enfant.

Considérez la famille comme un lieu de ressources pour votre enfant; discutez avec lui des événements qui se passent à l'extérieur de la cellule familiale. Evoquez les règles différentes qu'il peut percevoir, les enjeux aussi. Vous êtes essentiels pour votre enfant, à la fois en tant que source de sécurité et comme possibilité de comparaison.

«De toute façon, nous n'en savons pas assez pour lui en parler !»

Il n'est pas forcément nécessaire d'être un spécialiste des toxicomanies pour aborder ce sujet avec vos enfants. L'essentiel est ailleurs, dans le dialogue, dans l'écoute, la confiance réciproque. C'est dans les gestes et paroles de tous les jours que vous allez tisser une relation vous permettant de prévenir les problèmes de drogue. Avoir une attitude préventive correspond plus à un style de vie qu'aux connaissances spécifiques des produits.

Pourtant, en savoir davantage sur les produits vous donnera plus d'assurance. A vous de faire le pas, de vous informer sur les drogues, leurs effets, leurs conséquences, leurs risques. Adressez-vous directement auprès de l'ISPA; nous pouvons vous remettre gratuitement des informations sur les substances légales et illégales. Nous répondons aussi volontiers à vos questions par téléphone, par courrier ou sur notre site Internet.

«Devons- nous être des modèles parfaits ?»

En tant qu'adulte, vous êtes pour votre enfant un modèle... imparfait ! Etre un exemple ne signifie pas que vous devez vous transformer en un individu idéal et irréprochable. Soyez le plus authentique possible, en reconnaissant vos faiblesses; en soi, c'est déjà une qualité ! De plus, cela aura un effet stimulant pour votre enfant, qui se reconnaîtra plus facilement dans une personne cherchant à surmonter ses faiblesses que dans un individu parfait, inaccessible et inexistant.

La place de l'alcool et du tabac dans votre vie ne doit pas vous empêcher de parler des problèmes qu'ils peuvent engendrer.

Votre enfant a déjà vu, dans votre entourage, dans la rue ou à la télévision, des gens ivres ou alcooliques. Peut-être vous a-t-il vu une fois ou l'autre un peu éméché, lors d'une fête par exemple. Vous pouvez parler avec votre enfant de la différence entre modération, excès et dépendance; vous pouvez aussi évoquer la place du vin dans notre culture, notre gastronomie, nos rituels sociaux. Il ne s'agit pas d'être abstinent, mais plutôt de montrer à votre enfant la part de plaisir et de convivialité qu'il y a dans une consommation d'alcool, si elle est modérée.

Rappelez-vous ceci : une trop grande place de l'alcool dans la vie familiale peut représenter un véritable risque pour un jeune enfant. En effet, plus les parents consomment souvent de l'alcool, plus les enfants en feront l'expérience tôt. Or, boire de l'alcool à un jeune âge augmente considérablement le risque d'en devenir plus tard dépendant.

N'invitez pas votre enfant à boire, même à l'occasion d'un événement familial. Si c'est lui qui voudrait y goûter, expliquez-lui que l'alcool n'est pas fait pour les enfants, que leur corps n'est pas prêt pour cela. S'il insiste, il est préférable de lui faire goûter une gorgée dans votre verre, plutôt que de le laisser s'imaginer mille et une choses sur ce «produit interdit».

«C'est une exception : je te laisse goûter une petite gorgée dans mon verre, mais une seule et aujourd'hui seulement !»

Discutez-en ensuite avec votre enfant, en précisant une nouvelle fois que c'était une exception.

Si vous fumez, il se peut que votre enfant se fasse du souci pour votre santé et vous le dise : «J'ai peur que, tu deviennes malade à cause de la fumée. Pourquoi tu n'arrêtes pas ?». N'évincez pas la remarque, parlez avec votre enfant des raisons qui vous ont amené à fumer et des désagréments que cela vous cause : souffle court, toux matinale, difficultés à arrêter, etc. Répondezlui le plus sincèrement possible, sans nier la réalité.

«Pour l'instant, je n'arrive pas à arrêter de fumer. Mais j'ai déjà essayé plusieurs fois ! Comme toi, cela me préoccupe... je cherche une solution qui puisse vraiment m'aider, tu sais.»

«Comment donner confiance notre enfant ?»

Donner confiance à son enfant, c'est d'abord avoir soi-même confiance en lui. Parfois, vos craintes vous freinent : «Sera-t-il capable de faire ceci ?». Et si vous lui donniez la possibilité de vous démontrer ses capacités, de vous prouver que vous pouvez avoir confiance en lui ?

C'est déjà lorsque votre enfant est petit que vous pouvez lui proposer des défis, à sa mesure.

Marc, 6 ans, veut verser du sirop dans son verre. Pourquoi ne pas le laisser essayer ? Que sont quelques gouttes à nettoyer face à une fierté légitime d'y être arrivé seul ?

Dans des activités toutes simples, comme le bricolage ou les loisirs, vous pouvez renforcer sa confiance et le valoriser :

«On compte sur toi pour découper ces petites pièces avec beaucoup de précision.»

«Oui, mais où mettre les limites ?»

Faire confiance ne veut pas dire que vous ne mettez aucune limite. Au contraire : posez des règles claires, valables dans la vie quotidienne. Vous donnez ainsi à votre enfant des repères qui vont lui apporter un sentiment de sécurité essentiel pour son développement. Mais il faut trouver le juste milieu, ne pas mettre trop de restrictions, lui laisser de la place pour ses initiatives et ses expériences personnelles, une place pour la confiance que vous avez en lui. Gardez aussi vos libertés ! Pour y arriver, discutez ces règles et ces limites ensemble, avec votre enfant. Il a ainsi la possibilité d'avoir une influence sur son environnement et sur ses propres libertés. Cela le valorise et le responsabilise.

Dès son plus jeune âge, vous allez mettre des limites claires :

«Le salon, c'est le coin de tous; chacun range ses affaires, on ne laisse rien traîner ici, moi non plus d'ailleurs.»

«Bien sûr que tu peux écouter de la musique, mais pas trop fort, pour ne pas déranger tout le monde !»

Plus votre enfant grandit, plus ces règles vont évoluer et s'élargir.

«J'estime que tu es trop petit maintenant pour décider seul de prendre une aspirine; c'est un choix d'adultes.»

«Qu'à 17 ans tu fumes des clopes avec tes copains, c'est ton affaire. Mais je ne trouve pas ça bien, et tu le sais. En tous les cas, à la maison, on ne fume pas.»

«Ok pour ta soirée de samedi chez des copains. Tu rentres à une heure du matin et tu viens nous dire que tu es arrivé. S'il y a un problème, tu peux nous appeler par téléphone.»

«Pour son avenir, il faut le pousser scolairement !»

Vous souhaitez que votre enfant réussisse dans la vie, qu'il développe son intelligence, ses talents et ses compétences, qu'il trouve ensuite un travail qui lui plaise. C'est bien normal ! N'oubliez pas toutefois que la pression scolaire est déjà forte et que certains enfants n'arrivent pas à y faire face. Un enfant peut avoir le sentiment qu'on lui en demande trop, qu'il n'est pas à sa place à l'école. Il risque de se dévaloriser, voire de craquer psychologiquement.

A vous de soutenir votre enfant, de lui donner confiance :
«Je sais que tu vas y arriver, tu en es capable. Veux-tu que nous répétions ensemble ce devoir ?»

Prenez au sérieux ses craintes, ses doutes :
«Je comprends que cela t'inquiète. Comment pourrions-nous faire pour te rassurer ? As-tu une idée ?»

Relativisez les éventuels échecs ou contre-performances :
«Tu pourras te rattraper la prochaine fois; et puis, il y a d'autres domaines dans 1esquels tu réussis très bien.»

Donnez-lui confiance; aidez-le à mettre en valeur ses points forts :
«En géographie, tu te débrouilles très bien. Et puis, en maths, ce n'est pas autant catastrophique que tu le dis. Ne te compare pas aux autres, tu travailles pour toi. Regardons ensemble les branches dans lesquelles tu es à l'aise.»

Aidez aussi votre enfant à faire des choix, à prendre des décisions :
«Tu voudrais faire du basket ? Est-ce que cela n'est pas un peu beaucoup ? Tu fais déjà de la musique et tu te plains d'avoir trop de devoirs pour tes cours. Comment pourrais-tu choisir ? Veux-tu que nous t'aidions à prendre ta décision ?»

«A l'adolescence, il voit la vie autrement que nous !»

Hé oui! Plus votre enfant grandit, plus ses idées et ses valeurs tendent à s'éloigner des vôtres. Il s'affirme, prend son indépendance. Inutile d'aller contre cela ou de refuser la confrontation. Elle lui permettra de mettre ses propres valeurs à l'épreuve, de les affirmer ou de les rejeter. En engageant le dialogue sur vos différences, vous l'aidez à développer sa personnalité. Essayez d'éviter la critique, de prendre en compte les choses que votre enfant trouve importantes, sans les dévaloriser. Apprenez-lui le respect mutuel.

«Pour ma part, je n'aime pas cette musique et ces habits, mais, c'est ton affaire !»

«Tu me dis que tu trouves notre style de vie ridicule. Nous acceptons le tien sans le juger, peux-tu faire de même ? »

«Ses amis comptent plus que nous !»

Pour trouver de nouveaux repères, pour se sentir appartenir à un groupe, votre enfant investit beaucoup plus avec ses copains et copines qu'avec vous. Vous vous sentez un brin inutiles, délaissés. En plus, vous avez peur que votre enfant ne se fasse influencer négativement, qu'il croise les drogues à cause d'eux. Ne rejetez pas ses amis en bloc. Ils sont importants pour lui.

«Ta bande de copains débarque tous les jours à la maison. C'est bien que tu aies des amis, mais quelle place reste-t-il pour nous ? Nous avons aussi envie de vivre des choses avec toi.»

«Ce sont tes copains, c'est ton choix, mais je sais que certains d'entre eux fument du cannabis et ont déjà été pris par la police dans un festival... Te sens-tu libre de faire différemment qu'eux ?»

«Et si notre enfant avait un problème qu'il nous cache ?»

Quand votre enfant a des soucis, vous les percevez, parce que vous êtes à l'écoute de ses sentiments. Ces derniers temps votre enfant est préoccupé, irrité, ne s'intéresse plus à rien. Vous pensez: «Peut-être que mon enfant se drogue ... »

Le comportement de votre enfant est manifestement inquiétant et pourrait signifier un problème de drogue. Cependant, il n'existe aucun signe évident qui marque nettement le début d'une consommation ou une dépendance avérée, ni aucun indice manifeste qu'un individu se drogue. Des faits aussi frappants qu'une baisse de performances scolaires inexplicable, des petits vols ou encore des actes délinquants répétés ne sont pas forcément un signe de consommation de drogue ou de dépendance. De tels problèmes de comportement peuvent aussi avoir des liens avec la puberté ou d'autres difficultés passagères (par exemple du surmenage ou une déception amoureuse).

La meilleure façon de le savoir consiste à parler directement avec votre enfant de ce souci majeur. Choisissez le bon moment: une soirée ensemble ou une activité de détente, de loisirs.

«Ces temps, je trouve que tu es bien nerveux. Tu as des soucis ?»

« je m'inquiète pour toi. Ces jours, tu parais malheureux. Tu sais, tu peux me parler si tu le veux.»

Renforcez ses attitudes positives :
«Aux cours, ça va plutôt bien et ça me réjouis. Mais je te trouve quand même distant ces derniers temps. As-tu des problèmes dont tu voudrais me parler ?»

L'essentiel, c'est de maintenir le dialogue. Evitez autant que possible de constamment surveiller votre enfant. Cela ne servira qu'à détruire la confiance qu'il a en vous.
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MessageSujet: suite   tabac drogue alcool EmptySam 21 Oct - 16:32

Notre, enfant fume du haschisch»

En apprenant cette nouvelle, vous auriez bien eu envie de lui passer un savon, de le secouer.

Vous avez le droit de vous mettre en colère, de désapprouver fermement son comportement !

«Je ne suis pas du tout d'accord avec ce que tu fais ! Ton comportement est inadmissible !»

C'est votre position, vous devez l'affirmer. A vous de retrouver rapidement votre calme, pour ne pas couper le dialogue à venir. Votre enfant a besoin de vous !

«Ma colère est normale, non ? Qu'est-ce qui se passe, Aurélie ? Tu fumes des joints maintenant ? Folie passagère ? Curiosité ? Pour faire comme les autres ?... Qu'en retires-tu vraiment ? J'aimerai comprendre... Tu sais, ça me fait un peu peur, ce truc-là.»

Des phrases comme : «J'aimerais pouvoir t'aider, si tu en as besoin» sont réellement aidantes, même si elles n'apportent pas immédiatement une réaction positive. L'essentiel est de montrer combien votre enfant compte pour vous, que vous vous préoccupez d'elle ou de lui.

«Dis-moi plutôt... Est-ce que ça va pour toi ces temps-ci ? As-tu des soucis particuliers ?... Fumer pourrait te sembler une détente, un anti-stress, une fuite. Est-ce pour cela que tu en prends ou pour t'éclater, t'amuser ? Cela n'a pas le même sens à mes yeux, mais... attention, ce n'est pas sans risque pour ton équilibre et, en plus, c'est illégal !»

Faites-lui prendre conscience de ses propres responsabilités :
«A toi de voir, mais si la police t'arrête, tu devras aussi l'assumer.»

Heureusement, la grande majorité des adolescents qui ont consommé des drogues occasionnellement n'ont pas continué à le faire ensuite. De plus, fumer un joint ou consommer une fois de l'ecstasy ou d'autres drogues ne signifie pas en être dépendant. Les jeunes le font plutôt pour expérimenter l'inconnu, par curiosité, pour ... s'amuser.

Une réaction adéquate de votre part va permettre à votre enfant de découvrir que ces produits ne lui apportent rien d'essentiel ou ne résolvent pas ses difficultés.

De l'aide hors du milieu familial

Si vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à chercher ensemble de l'aide à l'extérieur de la famille, auprès de votre médecin de famille ou de spécialistes, qui pourront écouter vos peines et vos soucis. Vous et votre enfant avez besoin de conseils neutres et compétents, dénués de passion. Les spécialistes vous aideront à ne pas dramatiser la situation, et pourront vous offrir des aides concrètes.

L'ISPA reste à votre disposition pour des adresses de référence dans votre région, comme pour une écoute attentive de vos soucis. Nous vous remettrons gratuitement de la documentation sur ces délicats sujets, sur simple demande. N'hésitez pas.

L'essentiel sur l'alcool et les autres drogues

On considère généralement que la dépendance (ou l'addiction) est une maladie qui peut se développer en relation avec toutes sortes de produits ou de comportements : les drogues, l'alcool, le tabac, les médicaments, mais aussi le café, le chocolat, le jeu, l'amour, la voiture, la télévision, le travail... Dès lors, c'est moins le produit ou le comportement qui compte, que la relation qu'une personne entretient avec lui. C'est ce qui explique que certains peuvent consommer de l'alcool ou des drogues sans en devenir dépendants, alors que d'autres (beaucoup plus rares heureusement) passent d'une dépendance à une autre sans parvenir à construire leur autonomie. Il ne sert donc à rien de diaboliser un produit. Mais il ne faut pas croire non plus qu'ils sont tous inoffensifs ou de même nature. Ils se distinguent notamment par leur potentiel de dépendance et par leur toxicité.

Qu'est-ce qu'une drogue ?

On peut appeler «drogue» toute substance psychotrope ou psychoactive, c'est à dire toute substance qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience. De plus, une drogue est un produit susceptible d'entraîner une dépendance physique ou psychologique.

Drogues et stupéfiants, est-ce la même chose ?

Le terme «stupéfiant» n'a qu'une signification juridique : c'est le mot qu'on emploie pour désigner toutes les substances psychotropes interdites, inscrites sur une liste des «stupéfiants». Les produits qui figurent sur cette liste ne représentent pas toutes les «drogues», mais seulement celles qui sont interdites : hallucinogènes, amphétamines, dérivés du cannabis, dérivés de l'opium, cocaïne, entre autres. D'autres n'y figurent pas, comme le tabac et l'alcool, dont la consommation comporte pourtant des risques similaires.

Les différentes drogues illégales et leurs effets

Parmi les produits qu'on peut appeler drogues, on peut distinguer ceux qui calment ou apaisent, tels que les tranquillisants (médicaments), les opiacés ou les dérivés du cannabis; ceux qui stimulent, tels que la cocaïne, l'ecstasy ou les amphétamines; ceux qui provoquent des hallucinations, tels que le LSD ou les champignons hallucinogènes.

Quelle différence y a-t-il entre les drogues «douces» et les drogues «dures» ?

Cette distinction ne repose pas sur des critères très précis. Habituellement, on appelle drogues «dures» l'héroïne et la cocaïne, et drogues «douces» la marijuana et le haschich. En fait, la différence pourrait se situer au niveau de la capacité d'un produit à provoquer une dépendance physique. Dans ce cas, l'alcool, ainsi que certains somnifères ou tranquillisants devraient figurer parmi les drogues dures. On pourrait aussi faire la différence par rapport à la manière de consommer. Certaines personnes consomment des drogues «douces» de manière «dure». C'est à dire qu'elles consomment beaucoup et recherchent la défonce, avec toutes les conséquences néfastes que cela comporte.

Si on prend des drogues illégales, quels ennuis risque-t-on ?

Dès qu'on consomme des drogues illégales, on risque d'être interpellé par la police et dénoncé pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Si on fume des joints, qu'on n'est pas en train de conduire un véhicule et qu'on ne fait pas de trafic de drogue, les choses n'iront probablement pas beaucoup plus loin, mais on risque une amende. Un récidiviste ou quelqu'un qui a une consommation plus grave (drogues dures, consommation régulière) devra se présenter devant un juge et pourra être condamné à une peine de prison.

La majorité des toxicomanes qui sont en prison sont des consommateurs - revendeurs ou des consommateurs qui ont commis des délits pour se procurer leurs drogues.

La consommation de drogues interdites peut valoir encore bien d'autres ennuis tels que l'exclusion de l'école, de l'apprentissage ou, pour un adulte, de sa place de travail.

Met-on vraiment sa santé en danger en buvant un verre ?

Pour des enfants, la consommation d'alcool représente de véritables risques sanitaires. En effet, de par leur constitution et leur stade de développement physique et psychique, les enfants sont très vulnérables aux effets de l'alcool, déjà à de très faibles quantités. Quant aux excès, ils peuvent avoir des conséquences dramatiques. Pour un jeune garçon ou une jeune fille de 12 ans, par exemple, la consommation de dix bières successives peut entraîner de graves symptômes d'intoxication, ayant même, dans bien des cas, des suites mortelles.

Pour les adolescents dès 16 ans, il leur est légalement possible d'obtenir du vin, de la bière ou du cidre dans les établissements publics. Ils ne devraient cependant pas en consommer régulièrement et éviter eux aussi les abus ponctuels.

A l'âge adulte, une consommation très modérée de deux verres de boissons alcooliques par jour est sans danger pour la santé. Pour les femmes, une consommation encore plus modérée est à recommander. Dès l'âge de 45 ans, la consommation d'alcool en petites quantités (l verre/jour) peut avoir une action bénéfique sur le coeur. Mais il n'est pas nécessaire de boire de l'alcool pour rester en bonne santé. Ne pas fumer, avoir une activité sportive et se nourrir correctement ou encore prendre les médicaments prescrits par le médecin sont des mesures autrement plus efficaces.

La consommation d'alcool, comme celle d'autres drogues, peut aussi être dangereuse sur le plan psychologique, et ce, dès l'adolescence : à travers la consommation, certaines personnes cherchent une solution facile à leurs problèmes et à se faire plaisir à bon compte. A long terme, cette solution se révèle illusoire et les problèmes ne font que s'accentuer.

Vous voulez en savoir plus ?

L'ISPA publie un grand nombre d'informations, régulièrement actualisées, sur le thème des drogues. Celles destinées aux adultes se présentent sous la forme d'infodrogue, qui sont des feuillets de 4 pages abordant les différents aspects des produits de manière semi-scientifique.

Pour informer les adolescents et les adultes souhaitant une documentation courte, facile à lire et contenant des messages de prévention, l'ISPA publie des flyers (petits papillons).

Nous avons aussi publié d'autres brochures, dépliants, dossiers, sur la quasi totalité des thèmes actuels en matière d'alcool, de tabac, de médicaments et de drogues illégales. Tout ce matériel est disponible gratuitement en un exemplaire.

Vous trouverez sur notre site Internet www.sfa-ispa.ch de très nombreuses informations et conseils. Une partie du site vous permet de poser de manière anonyme des questions, auxquelles il sera répondu dans les 2 jours au maximum. Vous y trouverez aussi les réponses aux multiples questions posées par d'autres personnes, adultes et jeunes confondus.[/color][/size]
trouvé sur
http://www.prevention.ch/prevenirsesenfants.htm
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