Chaque année en France, de 50 à 97 femmes meurent pendant leur grossesse, l’accouchement ou dans les six semaines suivantes…
la moitié de ces décès pouvant être évités, selon un nouveau rapport de l’Institut nationale de veille sanitaire (InVS).
Sont mis en cause : l’âge de plus en plus élevé des femmes enceintes et les césariennes, qui concernent aujourd’hui 20% des naissances. Cette intervention augmente de 3,5% de risque de mort maternelle, en comparaison avec l’accouchement par voie basse.
L’InVS recommande alors "d’exclure les césariennes de confort". Selon les chercheurs, les hémorragies (21%) et les complications liées à l’hypertension artérielle (12%) sont les premières causes de ces décès.
La France détient l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés d’Europe avec 7,5 pour 100.000 naissances, durant la période 2000-2002. Dans la plupart des autres pays, ce taux se situe entre 5 et 6.